In view of the first Italian translation of the Kitāb al-ifāda wa-l-iʿtibār by ʿAbd al-Laṭīf, this article intends to provide a brief critical report of the mentions of Aristotle found in the Account of Egypt.

The pharmacologist of al-Andalus, born in Malaga and died in Damascus, Ibn al-Bayṭār (576/1180 or 583/1187–646/1248) composed a dozen works among which we must highlight: The Kitāb Mīzān al-Ṭabīb. The work presented here studies the only manuscript of this work that has been preserved, number 351 or Vet. 58 of the Universitetsbibliotek of Uppsala (Sweden) and describes the content of the same, a medical-pharmacological dissertation, divided into eighty chapters, each of which is dedicated to one or more diseases, going through all the organs of the body, starting with the head and ending with the feet.

Cet article propose de considérer le processus de construction d’une idée grammaticale en se penchant sur la distinction généralement opérée entre les deux opérateurs du futur en arabe, sa- et sawfa dans le sens futur proche vs. futur lointain. Si, comme cet article le rappelle, cette distinction est linguistiquement contestée, il montre qu’elle est aussi contestable d’un point de vue grammatical, et ce même si un grand nombre de grammairiens arabes médiévaux de haute stature la relaient. Cet article se propose donc d’en retracer l’origine probable et, incidemment, revient sur l’édition du Kitāb de Sībawayhi faite par Hartwig Derenbourg qui aurait pu être perçue, en le cas d’espèce, comme l’une des origines probables de cette distinction. L’article propose alors de replacer celle-ci dans son contexte intellectuel: une affinité élective faisant se rejoindre des principes grammaticaux et ceux du courant rationaliste du muʿtazilisme ainsi que l’irruption de la logique grecque dans les études arabes seraient au berceau de cette antienne grammaticale.